Au vu de la situation actuelle, il faut contrôler les personnes aux frontières. La Suisse doit au minimum effectuer des contrôles aussi stricts que les différents pays de l’UE. Il est ainsi possible de dissuader les passeurs et d’empêcher l’entrée illégale des immigrants. Il ne faut pas pour autant suspendre les accords de Schengen/Dublin mais les appliquer dans cette situation particulièrement difficile. Il faudra bien entendu que l’armée apporte provisoirement son aide au corps des gardes-frontières, le cas échéant. A moyen terme, il faudra toutefois augmenter la capacité de la police des frontières, il s’agit de 200 à 300 postes supplémentaires. Par ailleurs, les procédures d’asile doivent être exécutées selon la règlementation en vigueur. Pour cela, il faut renforcer le service de renseignement afin que les enquêtes puissent être réalisées rapidement et de manière fiable. D’autre part, la Suisse ne peut pas s’exclure de la répartition des réfugiés, elle doit participer au prorata au sein de l’Europe si les pays de l’UE trouvent un accord.